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En général, dès l’adolescence nous rêvons, un jour, de nous marier, de faire de beaux enfants et de leur accorder une éducation excellente qui leur garantisse un avenir radieux. Aussi, nous imaginons-nous au gré des analyses que nous faisons de nos expériences propres, de celles des autres qui nous sont contées ; mais aussi de nos fantasmes, la manière bien précise dont nous envisageons d’éduquer nos enfants. Cependant à la réalité, l’humilité et l’honnêteté voudraient que, au-delà de leur donner une éducation qui nous semble idoine, que nous ayons des modèles que nous pourrons simplement imiter ; heureusement Dieu nous présente dans les Ecritures quelques parents pouvant nous servir d’exemples.

L’une des plus grandes responsabilités que Dieu ait donnée à l’homme est, au-delà de prendre soins de lui-même, de devoir également prendre soins de Ses créatures qu’Il enverrait sur la terre par ses entrailles, ou alors qu’il mettrait sous son autorité pour leur éducation en bas âge. Nous imaginons donc toute la lourde responsabilité qui fut celle des parents de l’enfant Jésus, de devoir être le canal par lequel le Fils de Dieu viendrait au monde, mais surtout le moyen par lequel il serait instruit comme enfant. Comme nous nous en doutons bien, au vu de la spécificité de cette mission, Dieu a choisi des parents qui avaient un certain nombre de « vertus » que tous, nous devrions chercher à manifester par le revêtement de Son Saint-Esprit.

Loin de nous la pensée de conduire quiconque à se sentir irrémédiablement condamné par la manière dont il ou elle aurait mené sa vie jusques là ; en revanche, nous voulons à chaque fois encourager ceux-là qui n’ont pas encore cédé à des tentations malsaines, à tenir le bon cap, le regard fixé sur Christ. Mais s’il te semble avoir déjà tout perdu, alors nous t’encourageons à lire notre article intitulé « Les 2 Maries ».

 

Des fiancés purs de corps
Des parents sont avant tout censés être des conjoints ; et des conjoints sont supposés avoir été autrefois fiancés.

Nous sommes dans une société en totale décadence morale, où la sexualité avant mariage est pratiquement devenue comme une norme ; chacun y allant de ses prétendus arguments, mais à ce sujet la sentence divine ne souffre d’aucune ambiguïté :

« Ainsi m'a parlé l'Éternel, quand sa main me saisit, Et qu'il m'avertit de ne pas marcher dans la voie de ce peuple : N'appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration ; Ne craignez pas ce qu'il craint, et ne soyez pas effrayés. C'est l'Éternel des armées que vous devez sanctifier, C'est lui que vous devez craindre et redouter. » 

Esaïe 8 :11-13

 

« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »

1 Corinthiens 6 : 15-20

 

Marie, une femme de foi
Une épouse, étant mariée et donc sexuellement active, a déjà certes quelques appréhensions lorsqu’elle tombe enceinte. Une étrange sensation d’être « l’enceinte » d’un être totalement « étranger », certaines vont jusqu’à faire des cauchemars. Ne pouvant se passer de se poser la question de savoir « à quoi » elles donneront naissance ; ce sentiment pouvant être accru chez les primipares (les futures mères qui en sont à leurs premiers gestes). Mais avec le temps, elles arrivent le plus souvent à surmonter ce stress par la force que Dieu leur a donnée.

Seulement voici Marie, une femme vierge n’ayant jamais connu d’homme et recevant un ange du Seigneur venu lui annoncer qu’elle deviendra enceinte sans le concours d’un homme. Être avisée au travers d’une telle expérience spirituelle est nécessaire, mais pas suffisant pour être prête à faire face à une situation aussi inédite, une situation unique dans l’histoire de l’humanité ; il lui fallait de la foi, une foi ferme pour affronter avec bravoure cette épreuve. Donner naissance à un enfant sans le concours d’un homme … De la foi, il en fallait, pour accepter un tel défi ; et la foi, elle en eut, non seulement pour accepter cette grossesse, mais aussi la porter de bout en bout jusqu’à son terme.

Dans notre vie de parents, nous aurons toujours besoin de foi, pour braver avec le secours du Seigneur les diverses épreuves auxquelles nous pourrions être confrontés. Il y va de la Gloire de Dieu, mais en réalité, il y va aussi de l’intérêt de toute la famille (parents et enfants).

 

Joseph, un homme de bien
Lorsque nous entendons généralement parler de quelqu’un de bon ou de bien, nous nous imaginons une personne venant en aide aux nécessiteux, mais difficilement une personne faisant de son mieux pour protéger celui qui le poignarde dans le dos ; cependant tel fut la prédisposition de cœur de Joseph. Voici ce que nous disent les Ecritures à son sujet :

« Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. »

Matthieu 1 : 18-19

 

Il arrivera toujours des situations où au sein du couple, ou ou d'une famille, nous aurons la conviction en tant que membre, d’avoir été victime d’un abus, d’une faute ou même de la trahison de notre partenaire ou de notre enfant. La question qu’il faudrait alors se poser est non pas comment nous venger de la manière la plus redoutable, mais plutôt comment préserver au mieux les intérêts de l’autre dans cette situation désagréable, voire de crise. Tel doit toujours être la prédisposition de cœur des parents et notamment de tout chef de famille. Même quand vous auriez le sentiment que votre enfant ou votre conjointe vous déshonore en public, votre préoccupation majeure ne doit pas être de restaurer votre dignité, mais de veiller sur votre autorité ; non pas pour votre intérêt, mais plutôt celui de l'autre.

Revenant au cas que nous examinons, Joseph et Marie n’étant pas encore mariés, la séparation était donc inévitable en cas de trahison, mais en dépit de ce qu’il croyait être un cas de tromperie, Joseph ne livra pas sa fiancée à la vindicte populaire. Il choisit de « rompre secrètement ».

 

Marie, une femme d’intercession
Le chapitre 2 du livre de Luc, nous relate une série d’évènements qui jalonnèrent la jeune enfance de Jésus :

  • Une multitude de l’armée céleste se joignirent à des bergers pour se réjouir ensemble de sa naissance, lesquels bergers vinrent par la suite lui rendre visite et racontèrent leur expérience survenue lors de la visite d’un ange ;
  • La rencontre avec Siméon, l’homme juste et pieux qui avait été divinement averti qu’il verrait le Christ du Seigneur avant de mourir ; qui prophétisa sur l’enfant et sur la mère ;
  • La rencontre avec Anne la prophétesse, qui mariée vierge, n’avait vécu que 7 ans avec son mari avant de devenir veuve et qui depuis lors était restée telle quelle jusqu’à cet âge de 84 ans, où elle rencontra Jésus et ses parents au Temple, ce lieu qu’elle ne quittait pas, servant Dieu jour et nuit dans la prière et le jeûne ;
  • Cet « incident » où les parents de l'enfant Jésus, alors âgé de 12 ans, le cherchèrent en rentrant de l’adoration rendue dans la ville de Jérusalem et à la suite duquel il leur rappela qu’il devait s’occuper des affaires de son père. Notons en passant, que Luc prend le soin de rappeler aussitôt après, que « il leur était soumis » ; il ne s’agissait donc pas d’un cas d’insubordination de Jésus vis-à-vis de ses parents. 

Dès le premier récit (avec les bergers à la naissance du Seigneur) puis au tout dernier (à l’âge de 12 ans), Luc nous indique que Marie gardait dans son cœur tout cela qui était dit au sujet de son enfant.

Lisons ensemble :

« Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. » (Luc 2 : 18-19)

« Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » (Luc 2 : 49-52)

Nul doute que tout cela qui était annoncé sur la vie de son fils, tout cela qui semblait sortir de l’ordinaire, même au sujet de ses propres déclarations ou actions, malgré qu’il fût encore enfant, faisait l’objet des méditation de Marie, était le sujet de ses prières, confiant à Dieu ses interrogations, ses préoccupations et par-dessus tout l’avenir de son fils, sa vocation inédite.

Nous voyons une attitude similaire de la part de Jacob, lorsque son fils raconta le songe qu’il avait fait et où le soleil, la lune et onze (11) étoiles se prosternaient devant lui ; tandis que ses frères eurent de l'envie contre lui, il est dit de son père qu’il « garda le souvenir de ces choses » (Genèse 37 : 5-11)

En tant que parent, il arrive souvent que Dieu nous informe très tôt de la vocation de nos enfants, la mission de leur vie ; dès lors il est de notre impérieux devoir de les accompagner en prière, de porter une attention particulière sur tout cela qui se passe dans leur vie, afin par la sagesse de Dieu, de mieux affiner nos sujets de prière les concernant. Il ne s’agit surtout pas de nous comporter comme Rebecca qui sachant le dessein de Dieu pour Jacob chercha à le mettre en œuvre par elle-même, par la chair (Genèse 25 : 21-23 ; 27 : 1-45) plutôt que d’être une femme d’intercession et au besoin de partager la révélation qu’elle avait reçue avec son mari, comme le fit la femme de Manoach qui devint mère du juge Samson. (Juges 13 :1-24)

 

Jésus, un fils aîné responsable
Nous le concédons volontiers, ce dernier chapitre ne rentre pas en étroite ligne avec le titre de l’article ; mais vous pourrez l’y rattacher en considérant cela comme une consolation pour Marie, une mère exemplaire.

Il est généralement admis que Joseph serait vraisemblablement mort avant le début du ministère du Christ, car il n’y apparaît nulle part. Nous rappellerons également que jusqu’à l’époque de la nouvelle alliance, les veuves étaient quelque peu vulnérables dans la société n’ayant plus de mari pour les défendre et prendre soin d’elles. Dans sa première épitre à Timothée, l’apôtre Paul rappelle qu’il revient aux enfants dans de telles circonstances de prendre soin des leurs (1 Timothée 5 : 3-4, 8, 16).
Jésus, bien qu’il fût Fils de Dieu, savait également être sur terre, le premier né d’une famille et accomplit à cet égard cela qu’il convenait pour sa veuve de mère, la mettre sous un toit où ses besoins seraient pourvus.

« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. »   (Jean 19 : 25-27).

 

Un ultime mot
Il est une excellente chose que d’intercéder inlassablement pour l’accomplissement de la volonté divine pour ses enfants à soi ; mais cela n’est que le second volet de notre vocation, car elle ne nous concerne qu’en tant que parent, tandis que le premier volet de notre vocation, nous concerne tout simplement en tant que créature de Dieu. Et la vocation de Dieu nous concernant est bel et bien que nous soyons son enfant, en croyant et en acceptant le Seigneur Jésus-Christ, Son Fils unique qu’Il a offert comme moyen par lequel nous devrions être sauvé ; lequel a été crucifié par les hommes, mais ressuscité et élevé par Dieu le Père qui l’a fait asseoir à sa droite ; Lui donnant désormais de devenir l'Aîné de plusieurs frères dont tu devras faire partie. Dieu est le Père parfait, devenir son enfant en acceptant le Christ est donc non seulement le seul moyen d’être sauvé, mais aussi est le seul moyen de bénéficier à toujours de sa Grâce et de Sa Paix ici-bas.

Si tel est ta disposition de cœur, alors nous t’invitons à te repentir sincèrement devant Dieu en t’engageant désormais à le suivre, adresse-toi à Lui comme à un Père, et rappelle-Lui que c’est au nom de Son Fils que tu t’approches ainsi de Lui. Implore-Le de te faire baptiser dans l’eau au nom de Jésus, mais aussi de te faire baptisé de son Saint-Esprit, te marquant ainsi de son Sceau d’enfant de Dieu.

En Christ Jésus !

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