Après un échec, il est assez naturel de se retrouver dans la désolation. Et dans un état de vulnérabilité, l’ennemi est si souvent prompt à nous faire des suggestions qui, si nous les acceptons, nous coûterons si chers.
Ne jamais commettre une abomination dans le but de cacher un scandale
En général, tous, nous redoutons d’être un jour à l’origine d’un scandale, de voir notre réputation être salie à cause d’un manquement moral de notre part. Seulement, il est impératif de garder une chose à l’esprit : quand même il arriverait que nous péchions, plutôt que de commettre un second péché, en général pire, dans le but de couvrir le premier, acceptons plutôt de nous retourner spontanément vers Dieu pour nous repentir, et vers les hommes au besoin pour confesser notre faute, quitte à devenir la risée de plusieurs. Pour étayer notre propos, nous prendrons l’exemple du roi David, puis d’autres souvent rencontrés au sein de l’Eglise.
David avait commis le péché d’adultère avec la femme d’Urie. Ce n’était pas un homme qui menait une vie caractérisée par l’adultère, mais un moment, une saison d’égarement avait suffi pour que sa compagne de péché tombât enceinte. Mais plutôt que se repentir devant Dieu qui avait ainsi exposé son péché et se confesser auprès de son mari qui de toute manière le saurait car n’étant pas auprès de sa femme durant la longue période entourant les faits, plutôt que de se repentir, David choisit de couvrir son péché. Mais son plan ne marchât pas comme espéré, le vaillant soldat qu’il fit retourner chez lui alors que le combat avait cours, refusa d’aller vers sa femme tandis que ses frères d’armes risquaient leur vie pour la Nation d’Israël. Alors, à cours de stratagème, et voulant quoi qu’il en coûte éviter le scandale, il se résolut au pire : au péché d’adultère, il ajouta celui d’assassinat, par crainte de voir éclater le scandale, il s’élança désespérément dans un péché davantage effroyable, une abomination ; orchestrer un complot pour tuer un soldat dévoué à la patrie : telle est le pire acte de trahison auquel puisse se livrer un roi envers son concitoyen. (2 Samuel 11)
Avec une similitude si déconcertante, nous voyons la même histoire se répéter de nos jours. Combien de jeunes filles découvrant qu’elles sont tombées enceintes après un nième ou un tout premier acte de fornication ne se sont-elles pas résolues à commettre des crimes : tuer ce petit enfant à peine conçu par crainte de devenir la risée du quartier, de la famille. Tomber enceinte, n’est point un péché, mais c’est avoir un acte sexuel en dehors du mariage qui est un péché devant le Seigneur. Alors la seule correction à faire n’est pas de retirer l’enfant, puisque là n’est pas le péché, mais plutôt se repentir de l’acte sexuel immoral qui en est à l’origine.
Loin de nous la pensée de vouloir banaliser des péchés ou encore les hiérarchiser. Mais tant que nous sommes sur terre, nos forfaits n’auront pas les mêmes conséquences, ni pour nous, ni pour notre entourage. Mais par-dessus tout, quoi qu’il en soit, dans la vie, nous serons tôt ou tard confrontés à des situation où il nous faudra, soit accepter de porter l’opprobre de notre péché devant les hommes tandis que nous nous en repentons devant le Seigneur, soit alors empirer notre situation devant le Seigneur dans une démarche tendant à vouloir à tout prix cacher aux hommes le péché que nous avons commis, quitte à en commettre davantage grâve, pourvu qu’ils soient cachés ou moins scandaleux aux yeux de nos semblables.
Oui, il pourrait arriver que nous soyons à l’origine d’un scandale plus ou moins retentissant, mais sachons nous relever aussitôt devant le Seigneur qui saura Lui, le Dieu très haut, nous restaurer. Nous espérons en tout cas vivement que jamais cela ne vous arrivera dans le futur, mais si tel est déjà le cas, alors nous vous exhortons à écoûter la voix du Seigneur ou alors prions afin que vous sachiez porter le Conseil de Dieu aurpès de cette personne autour de vous et qui se trouverait dans dans une telle situation.
Ne jamais perdre de vue le but (l’objectif final)
Nous abordons à présent, une seconde erreur à ne jamais commettre à la suite d’un « échec ».
Les disciples du Seigneur Jésus se sont un jour retrouvés dans une situation où ils ont été victimes d’un affront, et alors qu’ils s’apprêtaient à invoquer le feu sur ces personnes malveillantes, le Seigneur les a interpellés au sujet de l’esprit qui les animait. (Luc 9 :51-56)
Certains échecs sont souvent à la réalité les bienvenus, parce qu’ils permettent de mettre en lumière le fait que notre motivation a changé le long du chemin. Il arrive si souvent qu’après avoir commencé par l’Esprit, nous arrivions à une phase du combat où nous continuons le combat, non plus pour le Seigneur, mais pour nous même ; cela cesse en réalité d’être pour la gloire du Seigneur, mais nous percevons désormais, les obstacles, les échecs, comme des affronts à notre personne, des défis personnels à relever, … Non, non, gardons-nous d’être animés par le même type d'esprit auquel le Seigneur faisait référence s’adressant en ce moment-là à ses disciples. Que jamais la haine, l’orgueil, la gloire de ce monde ne deviennent nos motifs. Oui il y’aura toujours des passages « bibliques » pour nous donner bonne conscience, mais n’oublions pas que même le diable en proposa au Seigneur lors de la tentation dans le désert. Alors prions, supplions, invoquons le Seigneur, afin que jamais, à la suite « d’échec », d’affronts de la part des hommes, « d’interminables » moments d’attentes de la manifestation de la promesse de Dieu comme avec le peuple d’Israël attendant le retour de Moïse de la montagne (symbolisant ici le Christ au ciel), gardons-nous dis-je de nous détourner de la sainte foi en Dieu et en son Christ Jésus, pour nous livrer à des doctrines de démons, dont le but n’est rien d’autres que de nous éloigner de Dieu le Père et de Son Christ Jésus.
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