Accessibility Tools

Un jour, je me suis rendu à l’hôpital, il m’a alors été demandé de retirer le haut de mon vêtement afin que mes paramètres vitaux soient pris. Tandis que vêtu de débardeur, j’essayais d’accrocher mon haut que j’avais pris le soin de laisser à l’envers, le membre du Personnel médical que j’avais en face de moi, m’indiqua que je devais plutôt l’accrocher à l’endroit, afin que s’il prenait de microbes, ceux-ci ne soient pas directement au contact de ma peau lorsque je me rhabillerais.

Dieu me révéla par la suite le caractère fabuleux de ce conseil qu’il m’avait permis de recevoir, s’appliquant à presque tous les domaines, notamment celui de la Foi.

 

Quel endroit y’a-t-il de mieux qu’une enceinte hospitalière pour réaliser que l’envers du vêtement devrait davantage être propre que l’endroit ; que la partie que l’on ne voit pas en règle générale requiert beaucoup plus de soins que celle que l’on voit ; parce que cette première nous est intime et par conséquent nous affecterait plus directement, plus gravement.

Quelques fois, lorsque nous séchons des vêtements à l’extérieur de la maison, nous prenons le soin de les mettre au préalable à l’envers, afin qu’au cas où ils tomberaient ou seraient salis, l’endroit au moins soit préservé. Non mes frères, non mes sœurs, cela que nous devons préserver en priorité, c’est le côté qui affecterait notre santé s’il était sale. Il en est de même dans notre vie de foi, notre préoccupation première ne doit pas être l’image que nous renvoyons aux autres, mais plutôt cela qui a le plus d’impact sur notre santé spirituelle.

Nous sommes si souvent préoccupés par l’image que nous renvoyons à la société, au point que nous omettons cela qui est le plus important pour nous, notre propre condition réelle, puis celle de notre famille. Combien de responsables de famille ne laissent-ils pas leur maison affamée ou dans le besoin, parce qu’ils tiennent à renvoyer l’image d’un tonton gentil ou sympathique. Non, loin de nous la volonté de prêcher l’égoïsme, nous devons être prêt à laisser souffrir nos proches pour un temps si la cause en vaut la peine, mais non pas pour des questions éphémères et vaniteuses.

Certaines jeunes filles sont prêtes à se faire avorter après avoir porté une grossesse indésirée alors qu’elles n'étaient pas encore mariées ; redoutant l’image de filles légères qu’elles pourraient renvoyer. Mes chères, vous n’allez pas vous transformer en meurtrières, pire encore de vos propres enfants, pour préserver votre image ; et même certains couples âgés pourtant mariés, sont souvent tentés par cette pratique pour ne pas donner l’idée de ne pas avoir de contrôle sur leur libido. Chères jeunes dames, chers parents seniors, notre priorité en toute circonstance doit être le regard du Seigneur, puis notre propre et réelle valeur et non pas une image de personne «  propre » ou «  disciplinée ». La propreté, la véritable, en général n’est visible que par Dieu et nous même, elle est du côté caché, du côté intime de notre âme, de notre vie.

Pour rester sur le sujet de la grossesse indésirée, cette mauvaise perception se retrouve également malheureusement au sein de nos Eglises. Combien de fois, a-t-on entendu qu’une personne a été excommuniée pour acte d’idolâtrie, pratique de cupidité, d’escroquerie ou d’ivrognerie, ou même encore pour avoir été saisie en flagrant délit d’impudicité ? Mais lorsque nous constatons une grossesse, cela paraît comme une évidence qu’il faille procéder à une excommunication ? Mes chers frères et sœurs responsables de groupes, posons-nous sincèrement la question de savoir cela qui est le plus important pour l’Eglise ? Respecter les Ecritures en excluant les faux frères et sœurs (1 Corinthiens 5 :9-13) ou alors préserver notre image d’Eglise «  sérieuse » ? Si la pratique délibérée du péché est interdite, alors qu’elle soit voilée ou visible par ceux du dehors, qu’elle déclenche ou non un scandale, dès que Dieu expose le faux frère ou la fausse sœur, il ou elle doit être excommunié(e). En revanche, si une sœur tombe dans la fornication et vient aussitôt confesser son forfait et est pardonnée ; mais qu’un ou deux mois plus tard, nous réalisons qu’il en a découlé une grossesse, alors nous n’avons pas le droit d’exclure une sœur en Christ pour préserver notre image, non mes chers frères et sœurs.

Mes frères et sœurs, tomber enceinte n’est pas un péché, c’est commettre une fornication ou adultère qui en est un. L’excommunication ne saurait se fonder sur une grossesse lorsque l’acte sexuel illicite qui en est à l’origine a déjà été confessé puis pardonné par Dieu et son Eglise.

 

Puisse l’Eternel Dieu dans son Amour, nous accorder la Grâce de ne pas suivre la voie des pharisiens qui s’attardait à cela que l’homme voit, mais que notre priorité soit plutôt cela que Dieu lui-même voit. Faisons nôtre cet avertissement du Seigneur Jésus-Christ : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites  ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance. Pharisien aveugle  ! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites  ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité. » (Matthieu 23 :25-28)

Ajouter un Commentaire

Enregistrer