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Nous sommes dans un monde qui ne reconnaît pas toujours la valeur d'une chose de par sa nature, mais de par son niveau de rareté. Si vous êtes dans une société qui dénombre de centaines de milliers de bacheliers, alors votre « bac » apparaîtra comme insignifiant, il se peut même qu'il faille forcement être du nombre des quelques centaines de docteurs que dénombre la société pour enfin être reconnu. De même un parent avec dix enfants aimera tendrement chacun d'entre eux, d'un amour spécial et particulier, mais celui qui n'en a qu'un seul l'aimera carrément d'un amour quasi exagéré.
Et bien l'amour de Dieu tel qu'il nous est décrit dans le nouveau testament apparaît d'une manière très différente.

 

Une brebis perdue parmi cent,
Une drachme perdue parmi dix
Un fils perdu parmi deux (Luc 15)

Le Seigneur après avoir été accusé par les pharisiens et scribes de s'asseoir avec les publicains et les gens de mauvaise vie, leur a raconté un certain nombre de paraboles :

[1]...[3]
[4] Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
[5] Lorsqu'il l'a retrouvée, il l'a met avec joie sur ses épaules,
[6] et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
[7] De même, je vous dis,  il y'aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
[8] Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la trouve ?
[9] Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue.
[10] De même, je vous le dit, il y'a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
[11]...[32]

Souvenons-nous que pour annoncer à Pharaon une famine imminente, Dieu lui avait donné deux fois de suite un « même » songe, mais sous des illustrations différentes, comme lui indiqua Joseph. Ici, c'est le Christ en personne qui illustre l'Amour du Père pour chacun de ses enfants par une, deux et jusqu'à trois paraboles. Nous n'avons pas inséré la troisième ici, mais nous connaissons tous l'histoire dite « du fils prodigue », sinon vous pouvez continuer la lecture du verset 11 à 32 terminant ainsi le chapitre.

La brebis perdue parmi cent
Un homme avec cent brebis, lorsque l'une se perd, ne se console point à l'idée d’en avoir encore quatre-vingt-dix-neuf autres, mais NON ! Il a de la compassion pour cette unique brebis perdue, et il s'interdit tout repos jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée. Tel est l'amour de Dieu pour toi depuis ta naissance. Dieu a tout mis en œuvre pour se révéler à toi le moment venu. Ne te considère pas comme un grain de sable dans la mer, au vu de la population mondiale, telle n'est pas l'approche de Dieu à l'égard de chacun. Il est préoccupé par la condition de chacun de nous de manière particulière, indépendamment de notre effectif total ; et il travaille à cela que nul ne s’égare loin de lui.


La drachme perdue parmi dix
Le Seigneur répète l'histoire en mettant en relief tous les moyens que Dieu est prêt à déployer pour retrouver la drachme perdue. Il fait resplendir la Lampe de Sa Parole afin que tu réalises ton égarement, Il balaie afin que tu réalises au milieu de quelles ordures tu t'es mêlé, tu t'es assimilé. Dieu a une compassion immense pour chacun d'entre nous, et quelques fois les circonstances de nos vies, nos échecs et troubles participent juste de son mouvement d'éclairage et de balayage, afin que nous réalisions que nous nous sommes égaré, que nous menons une vie ordurière à laquelle nous devons résolument renoncer.

 

Le fils perdu parmi deux 
Oui si le Seigneur peut apporter la Lumière et balayer, il est cependant de notre responsabilité d’accepter de rentrer en nous-même pour réaliser combien nous nous sommes égaré loin de Lui. Dieu a béni abondamment chaque humain, mais ce faisant il était de notre responsabilité de nous approcher de  Lui, de demeurer en Lui, afin qu'il nous dise comment gérer nos vies. Malheureusement nous nous sommes tous, chacun à son niveau, livrés à toutes sortes de gaspillages : gaspillage dans la sexualité qui était censée s'exercer dans un cadre bien défini, gaspillage de nos facultés diverses au travers des excès de tables (nourriture et vin) ; gaspillage même intellectuel, en consacrant davantage de temps aux choses secondaires qu'à celles qui donnent la vie. Gloire soit à Dieu, le fils perdu, que nous appelons aujourd'hui fils prodigue, est revenu en lui-même ! Ainsi, si au fond de toi, tu reconnais que ta vie n'est pas conforme à celle que Dieu attend de toi ; indépendamment de ce que ton entourage pourrait penser, il est temps pour toi de te relever et de retourner vers le Père Eternel qui t'attend les bras grands ouverts.
La joie du Père fut si grande que le fils aîné s'en trouva frustré. Mais si quant à toi, il se trouve que tu t'es relativement gardé pur, que très tôt tu aies consacré ta vie à Dieu et ne l'ait pas gaspillé de différentes manières, alors ne t'offusque pas de la joie pour chacun de ses enfants retrouvés ; ni de son engagement à y parvenir au travers de cette guerre contre le malin. Non, ne t’offusque pas de l’intérêt accordé par le Christ à l’Evangélisation, Mais souviens-toi, que pour ton frère retrouvé comme pour toi, Dieu mène un égal combat : donner la vie, prendre soin de la vie. La lecture de l’article « Les 2 Maries » pourrait également te rassurer quant à tout l’intérêt de ta persévérance.

 

Le moindre des passereaux, le moindre des cheveux (Luc 12 v 4-9)

[4] Je vous dis, à vous qui êtes mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus.
[5] Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dit, c'est lui que vous devez craindre.
[6] Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? Cependant, aucun d'eux n'est oublié devant Dieu.
[7] Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux.
[8] Je vous le dis, quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l'homme le confessera aussi devant les anges de Dieu ;
[9] mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu.

Ici encore, Dieu affiche son approche face aux grands effectifs, mais regardons attentivement de quoi il est question :
Nous sommes aujourd'hui dans un monde où de plus en plus nous craignons d'afficher notre Foi en Christ, nous craignons de proclamer la Parole au milieu des hommes, souvent par honte, souvent par crainte de représailles ; et à ce sujet le Christ est sévère et nous rappelle à quoi nous devons nous attendre à la fin des temps si tel se trouve être notre cas. Ô puissions-nous nous lever, moi compris, et nous laisser guider par son Esprit pour répandre son Evangile. Nous n'avons point pour cela besoin de l'accord des autorités de ce monde. En effet selon Dieu, notre soumission à elles n'est restreinte qu'aux affaires de ce monde (impôts, et autres lois n'ayant aucune incidence sur notre foi). N'attendons pas de créer des « Eglises » avec à leurs têtes des présidents (autre que le Christ) comme l'exigerait la loi, ou de nous soumettre à quelque folie que ce soit, érigée en loi dans notre pays. Répandons l'Evangile du Christ sans crainte, mais en toute humilité et honnêteté devant Dieu à qui nous rendrons compte de toute parole que nous aurions proférée.
Dieu nous assure ici que s'il peut permettre que l'homme porte atteinte à notre vie (cela s'appelle persécutions et tribulations), le plus important reste que nos âmes resteront entre ses mains. Et même au sujet de la protection physique, il nous affirme que rien ne saurait nous arriver parce qu'il serait comme distrait ou occupé à autre chose. En effet si quoique ce soit survenait, ce serait uniquement parce qu'il l'aurait permis ; car il affirme que si les passereaux sont si nombreux qu'ils sont vendus à vil prix, aucun cependant n'est oublié devant Lui. Le Dieu tout puissant Créateur du ciel et de la terre prend soit de chacune de ses Créatures, depuis les plantes jusqu'aux Hommes, passant par les animaux (Ps 104:21, Deut 25:4). Et s'il a tant soins des passereaux, quasiment sans valeur pour nous les hommes, qu'en est-il de nous les Hommes, de nous ses enfants qui « valons beaucoup plus que des passereaux ». Oui notre vie peut nous être soustraite, mais seulement si l'Eternel le permet, car il veille sur tous, jusque sur chacun de nos cheveux, n'est-ce pas rassurant !
Par ailleurs, plusieurs d'entre nous menons une vie de foi aussi diluée non pas toujours par crainte de l'Homme, mais aussi quelques fois parce que nous sommes outre mesure préoccupés par nos besoins primaires : « la nourriture et le vêtement ».

 

Les corbeaux et les lis (Luc 12 v 22-31)

[22] Jésus dit ensuite à ses disciples : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus.
[23] La vie est plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement.
[24] Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux !
[25] Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ?
[26] Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ?
[27] Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
[28] Si Dieu revêt ainsi l'herbe qui est aujourd'hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi ?
[29] Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets.
[30] Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin.
[31] Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Un ultime développement sur la valeur de l'enfant de Dieu aux yeux de son Père… Certainement Dieu ne nous appelle pas à mener une vie irresponsable ou de paresse ; le livre des « Proverbes » reste pleinement d'actualité. En revanche, le Christ nous invite comme cela apparaît plusieurs fois dans l'Evangile de « Luc », à nous garder de faire de notre « survie biologique » le centre de nos intérêts, notre préoccupation essentielle, l'étalon, l'instrument de mesure ou d'évaluation de nos choix, de nos décisions, de nos emplois de temps : le faire, serait agir comme les païens. Or en toute honnêteté tel a bien des fois été le cas pour plusieurs d'entre nous, moi le premier. Dieu nous rappelle que quoique nous fassions, nous ne pouvons au final garantir une minute de plus à la durée de notre vie, alors autant nous garder de nous embrouiller. Le Seigneur nous rappelle que si Lui le Créateur prend autant soin des oiseaux et des lis des champs qui ne prennent pas toutes nos précautions pour leur survie, alors forcément Il ne saurait nous abandonner, car évidement nous valons plus que les oiseaux. Cependant mes frères en examinant à la réalité, nous verrons que notre souffrance le plus souvent,  vient de ce que nous languissons après quelque chose qui va largement au-delà de « la nourriture et le vêtement ». L'apôtre Paul nous apprend ceci : si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. (1 Tim 6 v 8-10). Paul le dit dans un contexte où les gens se servaient de la Parole de Dieu pour s'enrichir, comme d'ailleurs cela se fait encore de nos jours ; mais la réalité que constitue le danger de vouloir s'enrichir, reste permanente. Quel que soit le moyen par lequel tu compterais le faire, aimer l'argent te conduirait immanquablement dans le trouble. Ainsi donc, si Dieu nous aime profondément, beaucoup plus que de simples oiseaux, s'Il nous assure qu'Il prendra soin de nous ; Il veut en retour que nous le conservions comme notre préoccupation centrale quitte à nous contenter de « la nourriture et le vêtement ». Souvenons-nous s'en, Il nous assure qu'Il prendra soin de nous, déjà en veillant sur notre vie (but de la nourriture), mais aussi sur notre santé (but du vêtement). Il le fera peut-être via notre travail, car Dieu ne nous appelle pas à la paresse, mais quand même le marché du travail serait pénible pour nous, nous valons mieux que les oiseaux qui ne travaillent pas : Il pourvoira. Alors tâchons d'élever le Christ au trône de notre cœur, de l'y conserver. Que jamais l'amour de l'argent ne prenne Sa place, ne sature notre pensée, notre emploi de temps, ne devienne l'élément conducteur de notre vie.

 

Conclusion

Ainsi, de plusieurs manières et au travers de plusieurs contextes, Dieu tient à ce que tu réalises combien tu as de la valeur pour lui ; tellement de valeur qu'il est prêt à laisser de 99 brebis en sécurité pour aller te chercher toi seul, si précieux qu'il ne se consolera pas des 9 drachmes restantes, mais se donnera la peine de braquer sa lumière sur toi, de balayer sa Maison, jusqu'à ce qu'il t'ait retrouvé afin que tu réalises ton égarement; si précieux qu'une fois qu'il t'a retrouvé, il organise une fête grandiose ; laissant éclater sa joie et son amour profond pour toi.
Mais ta valeur aux yeux de Dieu ne se limite pas à cela qu'il est prêt à faire pour ton salut, mais aussi pour ta sécurité ; lui qui veille sur chaque passereau, alors qu'ils sont si nombreux que vendus à vil prix. Dieu assure qu'il veillera sans cesse sur toi, jusque sur chacun de tes cheveux ; bien qu'ils soient indénombrables, Dieu porte son regard sur chacun. Et cela, tandis que toi tu annonceras son Evangile, tandis que tu proclameras le nom du Christ. Il affirme aussi que, quand même il permettrait que ta vie te soit soustraite dans la persécution ou la tribulation – en effet cela ne peut se faire que s’il a permis – alors ton âme quant à elle, entrera en sureté dans la vie éternelle.
Enfin au-delà de ton salut et de ta sécurité, ta valeur aux yeux de Dieu est aussi manifeste dans les soins qu'il s'engage à t'apporter sans cesse : « la nourriture et le vêtement », lui qui a soin des corbeaux et des lis qui pourtant ne se donnent pas autant d'efforts que toi. Notre Dieu te convie à Lui faire totalement confiance, Il t'invite à Le garder sur le trône de ton cœur, te préservant de l'amour de l'argent et de toute forme de convoitise. Et tu as sa parole, Il pourvoira par un travail ou divers moyens, mais toi, ne t'éloigne pas de Lui.

Au nom du Christ Jésus !
Amen !!!

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